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Conseils à l'officine !!!
3 participants
Page 1 sur 1
Conseils à l'officine !!!
Présentation du cas clinique.
Monsieur T se présente à la pharmacie avec l’ordonnance suivante :
STALTOR 0.3â1 cp /jour
TOCO 500â1 cp /jour
LIPANTHYL 67â 1 cp /jour
BUSPARâ ½ cp au besosin
Présentation des médicaments:
ü Staltorâ
DCI : Cérivastatine (statine)
Classe pharmacologique :
- Hypocholestérolémiant puissant
- Inhibiteur de l’HMG CO-A réductase, enzyme qui catalyse l’étape précoce de la biosynthèse du cholestérol.
Indication : Hypercholestérolémie primaire (type IIa et IIb) lorsqu’un régime adapté s’est avérée insuffisant.
Posologie et mode d’administration:
- Dose initiale : 0.1 mg une fois par jour le soir ( au dîner ou au coucher)
- Peut être augmentée par palier de 0.1 mg
- Dose maximale : 0.3 mg/j
ü TOCO 500â
DCI : alpha- tocophérol.
Pharmacodynamie : Il
modifie chez les sujets hypercholestérolémique la répartition des
constituants lipoprotéiniques du sérum, notamment une augmentation du
HDL- cholestérol et des apolipoprotéines A et une baisse des
apoliprotéine B.
Indication : proposé comme
adjuvant du régime diététique chez les patients atteints
d’hyperlipoprotéinémie et ne justifiant pas d’un traitement
hypolipidémiant.
Posologie et mode d’administration :
1 capsule par jour le matin au petit déjeuner
ü Lipanthyl 67â
DCI : fénofibrate (fibrate)
Classe pharmacologique : hypolipémiant, hypocholestérolémiant et hypotriglycérimant,
Indication
: Hypercholestérolémie (type IIa) et hypertriglycéridémies endogènes de
l’adulte, isolées (type IV) ou associées (types IIb et III) lorsqu’un
régime adapté et assidu s’est avéré insuffisant.
Posologie et mode d’administration :
- Phase d’attaque : 3 gélules par jour au cours de l’un des principaux repas
- 4 gélules/jour si le taux de cholestérol après régime est supèrieur à 4 g/l
- 2 gélules par jour lorsque le taux est stabilisé (contrôler la cholestéroloémie tous les 3 mois)
ü Buspar
DCI : Buspirone
Classe pharmacologique : anxiolytique dénué d’effets sédatifs, myorelaxants, anticonvulsivants.
Indication : anxiété réactionnelle, anxitée associée à une affection somatique sévère ou douloureuse, anxiété généralisée.
Posologie et mode d’administration :
- Début de traitement : ½ comprimés 3 fois par jour
- Augmenter si besoin par palier de 5 mg
- Dose efficace : 15 à 20 mg en 2 ou 3 prises
- Dose maximale : 60 mg/j
L’arrêt du traitement peut être rapide.
Problème posé par le cas clinique:
F Intéractions médicamenteuses entre STALTOR 0.3â et LIPANTHYL 67â
L’association
d’un inhibiteur de l’HMG CO-A réductase et d’un fibrate est
déconseillée car il y a un risque d’addition d’effets indésirables
musculaires :
F Les fibrates peuvent provoquer :
- Des atteintes musculaires, y compris d’exceptionnels cas de rhabdomyolise,
- Des myalgies diffuses,
-
Une sensibilité musculaire douloureuse et /ou une élévation
importante de la CPK d’origine musculaire (taux supèrieur à 5 fois la
normale).
Si celle-ci augmente de façon importante, le traitement devra être arrété.
Ce risque peut-être majoré en cas d’association avec une autre fibrate ou avec un inhibiteur de l’HMG-CO A reductase.
F Les statines peuvent :
- Elever la créatine phosphokinase (CPK),
-
Provoquer des myopathies (rares), associées à des élévations
importantes des CPK musculaires (supèrieur à 10 fois la normale)et/ ou à
des myalgies diffuses, sensibilité ou faiblesse musculaire ont
également été rapportés.
- Augmenter les enzymes
hépatiques.Un bilan hépatique doit être réalisé régulièrement avec
dosage des transaminases (ASAT et ALAT).
Le risque de myopathies est majoré chez les patients traités simultanément par la ciclosporine, des fibrates, de l’érythromycine, de l’itraconazole et de l’acide nicotinique.
Résolution du problème
L’ordonnance était dans ce cas un renouvellement. Elle a donc été délivrée.
Le patient avait son dosage de CPK avec lui et celle-ci était normale.
Il
faut cependant rappeler aux patients qu’il doit rapidement signaler
tous troubles musculaires, toutes douleurs musculaires, sensibilité
douloureuse ou faiblesse musculaire, surtout si ces dernières
s’accompagnent de malaise ou de fièvre.
Si l’ordonnance avait été délivrée pour la première fois il aurait été préférable de rappeler le médecin
Plan de prise
Staltor â: 1
cp le soir au repas ou au coucher. L’HMG CO–A réductase est une enzyme
qui est active la nuit. La prise le soir favorise donc son inhibition.
Toco 500â: 1 gélule le matin au petit déjeuner.
Lipanthylâ: 1 cp au cours du repas de midi.
Busparâ: ½ cp au besoin.
Monsieur T se présente à la pharmacie avec l’ordonnance suivante :
STALTOR 0.3â1 cp /jour
TOCO 500â1 cp /jour
LIPANTHYL 67â 1 cp /jour
BUSPARâ ½ cp au besosin
Présentation des médicaments:
ü Staltorâ
DCI : Cérivastatine (statine)
Classe pharmacologique :
- Hypocholestérolémiant puissant
- Inhibiteur de l’HMG CO-A réductase, enzyme qui catalyse l’étape précoce de la biosynthèse du cholestérol.
Indication : Hypercholestérolémie primaire (type IIa et IIb) lorsqu’un régime adapté s’est avérée insuffisant.
Posologie et mode d’administration:
- Dose initiale : 0.1 mg une fois par jour le soir ( au dîner ou au coucher)
- Peut être augmentée par palier de 0.1 mg
- Dose maximale : 0.3 mg/j
ü TOCO 500â
DCI : alpha- tocophérol.
Pharmacodynamie : Il
modifie chez les sujets hypercholestérolémique la répartition des
constituants lipoprotéiniques du sérum, notamment une augmentation du
HDL- cholestérol et des apolipoprotéines A et une baisse des
apoliprotéine B.
Indication : proposé comme
adjuvant du régime diététique chez les patients atteints
d’hyperlipoprotéinémie et ne justifiant pas d’un traitement
hypolipidémiant.
Posologie et mode d’administration :
1 capsule par jour le matin au petit déjeuner
ü Lipanthyl 67â
DCI : fénofibrate (fibrate)
Classe pharmacologique : hypolipémiant, hypocholestérolémiant et hypotriglycérimant,
Indication
: Hypercholestérolémie (type IIa) et hypertriglycéridémies endogènes de
l’adulte, isolées (type IV) ou associées (types IIb et III) lorsqu’un
régime adapté et assidu s’est avéré insuffisant.
Posologie et mode d’administration :
- Phase d’attaque : 3 gélules par jour au cours de l’un des principaux repas
- 4 gélules/jour si le taux de cholestérol après régime est supèrieur à 4 g/l
- 2 gélules par jour lorsque le taux est stabilisé (contrôler la cholestéroloémie tous les 3 mois)
ü Buspar
DCI : Buspirone
Classe pharmacologique : anxiolytique dénué d’effets sédatifs, myorelaxants, anticonvulsivants.
Indication : anxiété réactionnelle, anxitée associée à une affection somatique sévère ou douloureuse, anxiété généralisée.
Posologie et mode d’administration :
- Début de traitement : ½ comprimés 3 fois par jour
- Augmenter si besoin par palier de 5 mg
- Dose efficace : 15 à 20 mg en 2 ou 3 prises
- Dose maximale : 60 mg/j
L’arrêt du traitement peut être rapide.
Problème posé par le cas clinique:
F Intéractions médicamenteuses entre STALTOR 0.3â et LIPANTHYL 67â
L’association
d’un inhibiteur de l’HMG CO-A réductase et d’un fibrate est
déconseillée car il y a un risque d’addition d’effets indésirables
musculaires :
F Les fibrates peuvent provoquer :
- Des atteintes musculaires, y compris d’exceptionnels cas de rhabdomyolise,
- Des myalgies diffuses,
-
Une sensibilité musculaire douloureuse et /ou une élévation
importante de la CPK d’origine musculaire (taux supèrieur à 5 fois la
normale).
Si celle-ci augmente de façon importante, le traitement devra être arrété.
Ce risque peut-être majoré en cas d’association avec une autre fibrate ou avec un inhibiteur de l’HMG-CO A reductase.
F Les statines peuvent :
- Elever la créatine phosphokinase (CPK),
-
Provoquer des myopathies (rares), associées à des élévations
importantes des CPK musculaires (supèrieur à 10 fois la normale)et/ ou à
des myalgies diffuses, sensibilité ou faiblesse musculaire ont
également été rapportés.
- Augmenter les enzymes
hépatiques.Un bilan hépatique doit être réalisé régulièrement avec
dosage des transaminases (ASAT et ALAT).
Le risque de myopathies est majoré chez les patients traités simultanément par la ciclosporine, des fibrates, de l’érythromycine, de l’itraconazole et de l’acide nicotinique.
Résolution du problème
L’ordonnance était dans ce cas un renouvellement. Elle a donc été délivrée.
Le patient avait son dosage de CPK avec lui et celle-ci était normale.
Il
faut cependant rappeler aux patients qu’il doit rapidement signaler
tous troubles musculaires, toutes douleurs musculaires, sensibilité
douloureuse ou faiblesse musculaire, surtout si ces dernières
s’accompagnent de malaise ou de fièvre.
Si l’ordonnance avait été délivrée pour la première fois il aurait été préférable de rappeler le médecin
Plan de prise
Staltor â: 1
cp le soir au repas ou au coucher. L’HMG CO–A réductase est une enzyme
qui est active la nuit. La prise le soir favorise donc son inhibition.
Toco 500â: 1 gélule le matin au petit déjeuner.
Lipanthylâ: 1 cp au cours du repas de midi.
Busparâ: ½ cp au besoin.
Re: Conseils à l'officine !!!
Les troubles intestinaux fonctionnels
DÉFINITION
Les troubles intestinaux fonctionnels sont des perturbations du fonctionnement
colique en l'absence de lésions organiques du côlon. Sous
ce nom, sont compris :
- le syndrome de l’intestin irritable,
- le ballonnement intestinal,
- la constipation,
- la diarrhée,
- des troubles fonctionnels intestinaux non spécifiques.
CAUSES
L’origine de cette maladie n’est pas identifiée, toutefois
certaines hypothèses sont avancées. Elle peut être due à une
hypersensibilité viscérale que l’on retrouve chez environ 2/3 des
patients ou à des troubles de la motricité digestive que l’on rencontre
chez 50-60% des malades.
Les facteurs déclenchants sont de différentes natures : psychologique, alimentaire ou histologique.
SYMPTÔMES
La colopathie fonctionnelle se rencontre chez des patients dont l’état
général est bon et ne présentant pas de fièvre. La maladie est
caractérisée par :
- des douleurs abdominales chroniques,
- des ballonnements,
- des flatulences,
- des troubles de la motricité intestinale,
- une constipation,
- des diarrhées.
DIAGNOSTIC
Afin de diagnostiquer la maladie, le médecin procède à un
interrogatoire du patient qu’il complète par un examen clinique
(palpation de l’abdomen et toucher rectal) et, en cas de doute, par des
examens complémentaires pour éliminer des causes graves telles que la
maladie de Crohn, un cancer (exploration du côlon ou de l’intestin
grêle…).
TRAITEMENTS
Les médicaments pour traiter les troubles intestinaux fonctionnels
doivent être utilisés à bon escient. Il peut s’agir d’antalgiques
mineurs ne contenant pas de codéine, d’antispasmodiques,
d’antidiarrhéiques ou d’anticonstipants. Ces produits ne doivent pas
remplacer un régime alimentaire approprié.
Chez certains patients, les cures ont montré leur efficacité grâce à
leur effet relaxant. L’utilisation de charbon activé ou de produits à
base d’argile peuvent soulager l’irritation en formant des pansements
intestinaux.
PRÉVENTION ET CONSEILS À L’OFFICINE
Selon les symptômes que votre patient manifeste, conseillez-lui :
- en cas de flatulences : d’éviter le chou, le brocoli, les légumineuses et les oignons,
- en cas de constipation : de limiter les aliments riches en sucres rapides et pauvres en fibres,
Quels que soient les signes de la maladie, recommandez à vos patients de
boire de l’eau en quantité suffisante (deshydration)et de limiter les repas trop
copieux, trop épicés, trop gras, les fritures, les produits laitiers et,
en règle générale, tous les produits qui aggravent les symptômes. De
plus, incitez-les à pratiquer une activité relaxante (marche, yoga…),
lorsque le stress est important.
Par ailleurs, rappelez-vous que la colopathie fonctionnelle n’est pas
une maladie imaginaire. Le patient en souffre ; l’écouter, le rassurer
sur la bénignité de ses symptômes et lui expliquer sa maladie peuvent
soulager sa douleur !
DÉFINITION
Les troubles intestinaux fonctionnels sont des perturbations du fonctionnement
colique en l'absence de lésions organiques du côlon. Sous
ce nom, sont compris :
- le syndrome de l’intestin irritable,
- le ballonnement intestinal,
- la constipation,
- la diarrhée,
- des troubles fonctionnels intestinaux non spécifiques.
CAUSES
L’origine de cette maladie n’est pas identifiée, toutefois
certaines hypothèses sont avancées. Elle peut être due à une
hypersensibilité viscérale que l’on retrouve chez environ 2/3 des
patients ou à des troubles de la motricité digestive que l’on rencontre
chez 50-60% des malades.
Les facteurs déclenchants sont de différentes natures : psychologique, alimentaire ou histologique.
SYMPTÔMES
La colopathie fonctionnelle se rencontre chez des patients dont l’état
général est bon et ne présentant pas de fièvre. La maladie est
caractérisée par :
- des douleurs abdominales chroniques,
- des ballonnements,
- des flatulences,
- des troubles de la motricité intestinale,
- une constipation,
- des diarrhées.
DIAGNOSTIC
Afin de diagnostiquer la maladie, le médecin procède à un
interrogatoire du patient qu’il complète par un examen clinique
(palpation de l’abdomen et toucher rectal) et, en cas de doute, par des
examens complémentaires pour éliminer des causes graves telles que la
maladie de Crohn, un cancer (exploration du côlon ou de l’intestin
grêle…).
TRAITEMENTS
Les médicaments pour traiter les troubles intestinaux fonctionnels
doivent être utilisés à bon escient. Il peut s’agir d’antalgiques
mineurs ne contenant pas de codéine, d’antispasmodiques,
d’antidiarrhéiques ou d’anticonstipants. Ces produits ne doivent pas
remplacer un régime alimentaire approprié.
Chez certains patients, les cures ont montré leur efficacité grâce à
leur effet relaxant. L’utilisation de charbon activé ou de produits à
base d’argile peuvent soulager l’irritation en formant des pansements
intestinaux.
PRÉVENTION ET CONSEILS À L’OFFICINE
Selon les symptômes que votre patient manifeste, conseillez-lui :
- en cas de flatulences : d’éviter le chou, le brocoli, les légumineuses et les oignons,
- en cas de constipation : de limiter les aliments riches en sucres rapides et pauvres en fibres,
Quels que soient les signes de la maladie, recommandez à vos patients de
boire de l’eau en quantité suffisante (deshydration)et de limiter les repas trop
copieux, trop épicés, trop gras, les fritures, les produits laitiers et,
en règle générale, tous les produits qui aggravent les symptômes. De
plus, incitez-les à pratiquer une activité relaxante (marche, yoga…),
lorsque le stress est important.
Par ailleurs, rappelez-vous que la colopathie fonctionnelle n’est pas
une maladie imaginaire. Le patient en souffre ; l’écouter, le rassurer
sur la bénignité de ses symptômes et lui expliquer sa maladie peuvent
soulager sa douleur !
Re: Conseils à l'officine !!!
Intéressant,merci
Coumba- Age : 34
Filiére :- étudiant(e) en pharmacie
- 2ème année
Nombre de messages : 11
Inscrit(e) le : 22/08/2011
Re: Conseils à l'officine !!!
trés utile ;merci bien!
SOUSSOUSAMI- Age : 35
Filiére :- Pharmacien(ne)
- 6ème année
Nombre de messages : 4
Inscrit(e) le : 06/02/2012
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