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Découverte d'une molécule "deux-en-une", antidouleur et antidépresseur
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Découverte d'une molécule "deux-en-une", antidouleur et antidépresseur
Certains en rêvaient, des chercheurs l'ontpeut-être déjà fait : mettre au point un médicament deux-en-un, capablede traiter à la fois la douleur et la dépression,avec des effets secondaires quasi inexistants par rapport aux moléculesexistantes. Il faudra évidemment être patient, mais les chercheurs del'Institut Pasteur et du CNRS qui ont découvert les propriétés del'Opiorphine sont très confiants, encouragés par des résultats plus queprometteurs chez l'animal.
L'équipe de Catherine Rougeot (unité de Biochimie structurale etcellulaire, Institut Pasteur/CNRS) a découvert l'Opiorphine en 2006. Ils'agit d'un messager hormonal, naturellement sécrété chez l'homme.Depuis, les chercheurs ont mesuré chez l'animal les pouvoirsantidouleur et antidépresseur de cette molécule, et constaté qu'outreson efficacité, elle entraînait des effets secondaires bien moindresque la morphine et que l'imipramine (Tofranil) auxquelles elle était comparée.
Dans deux études publiées respectivement en juin et août 2010 dans larevue Journal of Physiology and Pharmacology, les chercheurs, qui onttravaillé en collaboration avec l'équipe du Technopôle deNancy-Brabois, montrent que l'Opiorphine a un pouvoir antalgique aussipuissant que celui de la morphine, quelle que soit la nature de ladouleur (thermique, mécanique, tonique ou chronique). Le grand intérêtde cette molécule est qu'elle a des effets secondairesnettement atténués par rapport à son homologue, n'entraînant quasimentpas d'accoutumance (besoin d'accroître la dose pour obtenir le mêmeeffet), de constipation, ni d'addiction (dépendance psychologique).
Outre ses propriétés antalgiques, les chercheurs ont pu constaterl'efficacité de l'Opiorphine dans le traitement des syndromesdépressifs. Aussi puissante que l'imipramine, un principe actiflargement utilisé dans la prise en charge de cette maladie, elle neprovoque aucune hyperexcitation, n'a pas d'effet sédatif et n'affectepas la mémoire à long terme, des effets secondaires souvent imputés aux antidépresseurs, écrivent le CNRS et l'Institut Pasteur.
L'intérêt de cette molécule est donc multiple : non seulement elle agitde manière efficace sur la douleur et la dépression, mais ellen'entraîne pas les effets secondaires habituellement observés avec lesmédicaments indiqués dans le traitement de ces affections et pourraitêtre utilisée chez les patients présentant ces deux maladies, souventassociées. En effet, les patients dépressifs sont généralement plussensibles à la douleur et, réciproquement, une douleur chronique induitsouvent un syndrome dépressif. "Un médicament à base d'Opiorphineprésenterait ainsi l'avantage de pouvoir être utilisé en traitement desdeux types d'affections", écrivent les auteurs des travaux dont lesefforts portent actuellement sur l'amélioration de divers paramètres(stabilité, biodisponibilité, durée d'action) de l'Opiorphine desynthèse qu'ils ont mise au point.
Cesétapes validées, ils pourraient passer à l'évaluation de l'Opiorphinechez l'homme, à travers des essais cliniques incluant des personnessouffrant à la fois de dépression et présentant des douleurs difficilesà soulager.
merci pour votre attention
L'équipe de Catherine Rougeot (unité de Biochimie structurale etcellulaire, Institut Pasteur/CNRS) a découvert l'Opiorphine en 2006. Ils'agit d'un messager hormonal, naturellement sécrété chez l'homme.Depuis, les chercheurs ont mesuré chez l'animal les pouvoirsantidouleur et antidépresseur de cette molécule, et constaté qu'outreson efficacité, elle entraînait des effets secondaires bien moindresque la morphine et que l'imipramine (Tofranil) auxquelles elle était comparée.
Dans deux études publiées respectivement en juin et août 2010 dans larevue Journal of Physiology and Pharmacology, les chercheurs, qui onttravaillé en collaboration avec l'équipe du Technopôle deNancy-Brabois, montrent que l'Opiorphine a un pouvoir antalgique aussipuissant que celui de la morphine, quelle que soit la nature de ladouleur (thermique, mécanique, tonique ou chronique). Le grand intérêtde cette molécule est qu'elle a des effets secondairesnettement atténués par rapport à son homologue, n'entraînant quasimentpas d'accoutumance (besoin d'accroître la dose pour obtenir le mêmeeffet), de constipation, ni d'addiction (dépendance psychologique).
Outre ses propriétés antalgiques, les chercheurs ont pu constaterl'efficacité de l'Opiorphine dans le traitement des syndromesdépressifs. Aussi puissante que l'imipramine, un principe actiflargement utilisé dans la prise en charge de cette maladie, elle neprovoque aucune hyperexcitation, n'a pas d'effet sédatif et n'affectepas la mémoire à long terme, des effets secondaires souvent imputés aux antidépresseurs, écrivent le CNRS et l'Institut Pasteur.
L'intérêt de cette molécule est donc multiple : non seulement elle agitde manière efficace sur la douleur et la dépression, mais ellen'entraîne pas les effets secondaires habituellement observés avec lesmédicaments indiqués dans le traitement de ces affections et pourraitêtre utilisée chez les patients présentant ces deux maladies, souventassociées. En effet, les patients dépressifs sont généralement plussensibles à la douleur et, réciproquement, une douleur chronique induitsouvent un syndrome dépressif. "Un médicament à base d'Opiorphineprésenterait ainsi l'avantage de pouvoir être utilisé en traitement desdeux types d'affections", écrivent les auteurs des travaux dont lesefforts portent actuellement sur l'amélioration de divers paramètres(stabilité, biodisponibilité, durée d'action) de l'Opiorphine desynthèse qu'ils ont mise au point.
Cesétapes validées, ils pourraient passer à l'évaluation de l'Opiorphinechez l'homme, à travers des essais cliniques incluant des personnessouffrant à la fois de dépression et présentant des douleurs difficilesà soulager.
merci pour votre attention
ghaza- Membre
- Age : 36
Filiére :- Pharmacien(ne)
- 6ème année
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Inscrit(e) le : 01/01/2009
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